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NEWS 30/11/2013

 

Bien. Je suis arrivé a Canberra depuis deux semaines pour préparer ma traversée de l'Australie. Pour diverses risons, l'itinéraire initialement prévu se voit rajouté 1300 kilometres entre Canberra et Port Augusta. Allez, en route pour l'aventure. Premiere étape, Thredbo ou se trouve la plus haute montagne d'Australie (que je vais gravir).

 

Concernant le site. Disparition des rubriques "équipage" et "partenaires" (faute de volontaires) et naissance de la rubrique "manga/réalité" qui retrace le rapport entre le manga et le voyage réel.

 

-Mise a jour de la rubrique "repas".

-La rubrique "ruines antiques" disparait pour devenir la rubrique "histoire" et subit une mise a jour.

-La rubrique "musique" subit une évolution et devient la rubrique "musique, art et culture" et subit une mise a jour.

-La rubrique"exploits" devient la rubrique "moments forts". Les exploits liés a One piece sont transférés dans la rubrique "Manga'réalité".

 

NEWS 21/10/2013

 

Voila. La page facebook du site est désormais disponible, mes remerciements a mon frere pour son aide. Je la mettrais a jour le plus souvent possible, en plus des mises a jours du site. Je debute cependant. Il me faudra du temps pour donner a cette page toute la classe qu'elle merite.

 

NEWS 30/09/2013

 

Ca fait un long moment que je n'ai pas fait de mises a jour photo interessante. Et ien en voila une dans la rubrique "exploits". Je vous raconte la remontee du Wanganui, la visite de Zealandia, le trek de la cote d'Abel Tasman et ma rencontre avec les otaries de Ohau.

 

Mais avant cela, quelques nouvelles.

 

Premierement, je suis maintenant a Kaikoura,dans l'Ile du Sud. Encore 750 kilometres a parcourrir environ avnt Invercargill. J'ai fait prolonger mon visa de 1 mois, jusqu'au 15 Novembre a Wellington. Je suis alle voir les Cachalots a Kaikoura.

 

Petite anecdote "amusante" j'ai appris que le deuxieme colis que j'avais envoye du Japon avait coule dans l'Ocean Indien, avec entre autre ma petite tasse en bois. Elle aura eu au moins un destin digne d'un pirate. 

 

Autre nouvelle, l'aspect "Little garden" de mon voyage s'arrete ici. Je passe a "Drum" a partir de maintenant. Pour "Drum", j'aurais prefere faire l'Antarctique, mais c'est tres difficile a atteindre depuis la Nouvelle zelande (la plupart des voyages se font depuis l'Amerique du sud). Les prix sont excessifs et surtout ce n'est pas la saison. Tant pis, comme je ne veux pas rater "Drum" dans mon epopee, le Sud de la nouvelle Zelande et l'Ile Stewart me serviront de "Drum", d'autant que je vais me livrer a quelques activites polaire, comme le Milford Track en Hiver ou aller voir les Manchots bleus a Oamaru. Le combat final avec Wapol se fera sur l'Ile stewart (shark cage diving avec en guise de "Wapol"..... un gand requin blanc (eux aussi peuvent regurgiter le contenu de leurs entrailles sous une autre forme que lorsque quelque chose y'entre)).

 

Je sais que c'est un peu du bricolage mais je m'en contenterais.

 

Derniere nouvelle, la rubrique "Trajet" subit une refonte et devient la rubrique "cartes et tresors". 

 

PS: j'ai ajoute la premiere video dans la rubrique exploit, avec les bebes otaries.

 

Maintenant place au recit:

 

RIVIERE WANGANUI

 

Le "taxi courrier" doit venir me chercher a 8 Heures directement au "college house". Il est a l'heure mais je m'attendais a une simple voiture. En fait c'est une petite camionnette blanche pour touriste, d’où descend une dame et son chien.

 

La dame m'aide a charger mes affaires dans la voiture puis nous partons.

 

La balade est très jolie même si je regrette de ne pas pouvoir prendre beaucoup de photos de la rivière elle-même (ce sera compensé plus tard). La voiture s’arrête dans tous les plus beaux coins ou on peut prendre une photo, et chaque fois que je demande (ce qui arrive lorsque je vois un beau paysage a photographier.)

 

La dame poste le courrier tant qu'elle y'est. Les petites villes le long de la rivière ne sont pas desservies par bus. La voiture, le taxi ou la marche sont les seuls moyens de déplacements.

L'un des villages est typiquement Maori, occasion de photos supplémentaires. Par moment, je poste le courrier dans la boite aux lettres juste a cote de moi, a la demande de la conductrice.

Vers 10 heures, c'est le moment de la pause petit-déjeuner. La dame a apporté des boissons et quelques muffins a la cerise que je dévore avec gourmandise. Comme boisson, je prend un verre de Pepsi-cola. Le thé et le café c'est pas mon truc.

 

Nous arrivons a l'emplacement de la compagnie qui loue les bateaux (les jet-boats plus précisément), vers 10h30.

 

Je ne pensais pas que la dame venait aussi. Après nous avoir fait enfiler des gilets de sauvetages par précaution, moi et quelques touristes, nous embarquons sur un petit bateau jaune. J'attache bien mon chapeau de paille dans l'une des sangles de l'embarcation, comme je fais avec mon sac a dos. Pas envie qu'il s'envole.

 

Pour pouvoir profiter au mieux du paysage j'essaye de m'asseoir sur les places les plus proches possibles de l'avant du bateau. Un petit chien appartenant au propriétaire monte avec nous, ce qui nous fait sourire.

 

Ca va vite. Les paysages sont superbes. Il y'a des falaises entourant la rivière d’où coulent des cascades, où broutent quelques chèvres sauvages, les troncs d'arbres qui émergent de l'eau et les récifs occasionnels nous plongent a fond dans une ambiance digne d'un film d'aventure.

 

Par moment, le conducteur arrête le bateau pour donner quelques explications. C'est sûrement très intéressant.... Sauf que je comprends trop mal pour vouloir m'en donner la peine. Je préfère prendre des photos.

 

A mi-chemin, nous quittons le cours d'eau principal pour nous engager dans un plus petit, bien étroit. C'est de plus en plus beau.

 

De retour sur le cours d'eau principal nous arrivons alors sur un lieu d'accostage taillé dans la roche. Nous allons changer de conducteur et la dame du taxi va descendre ici.

 

Au passage je remarque que de la corne est apparue sous le dessous d'un de mes doigts. Sans doute parce que je porte ma tente a main nue depuis que j'en ai change en Nouvelle Zélande.

 

La ballade reprend. Mon seul regret est que nous passons un peu trop prés d'une cascade que je n'ai pas le temps de photographier. L'une des plus belle de tout le parcours.

 

Parfois quelques canards s'envolent. C'est comme si nous faisions la course avec eux. C'est amusant.

 

Nous arrivons alors a destination. Le bateau est arrêté, nous allons maintenant faire un peu de marche.

 

Tandis que nous grimpons a un premier arrêt situé a une vingtaine de mètres nous sommes rejoints par le conducteur.... par devant. Je me demande par où il est passé.

 

La marche me rappelle un peu les montagnes de Shikoku, sauf qu'elle est en ligne droite.

 

Je ne suis pas le dernier cette fois. Il y'a une vieille dame et sa fille derrière qui sont un peu plus lente. Je les mets en garde a un moment sur une structure en bois un peu bancale.

 

A certains endroits, on peut voir la rivière en contrebas.

 

Vers mi-chemin les gens s’arrêtent aux toilettes prévues. Moi j'avance. Il y'a alors une sorte de pont d'aventurier. Le genre qui oscille de droite a gauche quand vous marchez dessus. Avec les parois blanches autour, par contraste avec les parois vertes en bas et la vallée ou je me situe, j'ai l'impression d’être dans un de ces vieux films indiens, avec les singes et les tigres.

 

Le "pont de nulle part" est proche, il y'a un petit parcours sur le coté du sentier principal qui permet de le voir depuis les hauteurs.

 

Une fois arrivé au pont.... le parcours est termine.

 

Le "pont de nulle part" ou pont de Mangapurua, est appelé ainsi car.... il ne mène plus nulle part.

En 1935 la vallée était prospère. Cependant les éleveurs devaient payer des taxes importantes a la compagnie fluviale pour transporter leur bétail.

 

Afin de casser cette pratique, on construisit un pont pour qu'ils puissent directement acheminer leurs bêtes par la route.

 

Malheureusement pour eux, divers facteurs économiques ruinèrent rapidement les éleveurs qui quittèrent la vallée. Certains même sous la contrainte. Le pont ne servant plus a rien, il fut surnommé "pont de nulle part".

 

Aujourd’hui, le pont mene quand meme quelquepart. Le tourisme a pris le relais et derriere le pont s’étend un sentier de randonne a travers la foret.

 

Les gens s'installent pour déjeuner. Je n'ai rien amené. On m'offre alors deux sandwichs au pain de mie jambon/gruyère. J'en remercie la personne.

 

Coté boisson, un peu d'eau simplement. On m'offre encore deux sandwichs œuf/jambon fumé. Ca ne faisait pas partie de la balade mais une des personnes a amené plus qu'elle ne comptait manger et fait un partage. Perso, je ne souhaitais pas manger ce midi, mais puisque les gens m'offrent sans que je leur demande, je ne rechigne pas, et le sen remercie bien sur.

 

Il y'a aussi quelques biscuits au chocolat amené par le guide, que je distribue.

 

Vient alors le moment du départ et des photos. Une fois cela fait, nous repartons.

 

La visite dans la foret se passe aussi bien qu'a l'aller. Je suis content que la pluie qui était annoncé ne soit finalement pas venue.

 

De retour au bateau il y'a un petit kayak juste a coté. Des gens nous ont rejoint entre temps semble t'il.

 

Le retour se fait beaucoup plus vite. En effet, comme le guide a déjà fait la présentation des lieux a l'aller, au retour on nous offre une vraie course de hors-bord. C'est pas pour rien que ces bateaux sont appelé "jet"boat.

 

Revenu a l'endroit ou nous avions laissé la conductrice du taxi, il y'a un petit temps d'attente. Les gens qui devaient revenir avec nous, ne sont pas la.

 

Finalement ils arrivent. Il y'a aussi beaucoup de chiens.

 

Nous repartons alors. Je fais d'autres photos de ce coté-ci de la balade. Il y'a plein de chèvres sauvages sur les rives qui s'enfuient a notre arrivée.

 

Sur la fin, le conducteur nous fait une belle embardée avec un max de sensation, apparemment pour faire plaisir a un petit garçon qui nous a rejoint tantôt dans le bateau.

 

C'est l'heure de partir. La balade est terminée. C’était magnifique et ça me console de certaines autres excursions qui étaient beaucoup moins plaisantes que je l’espérais.

 

La dame devait normalement me déposer a Raetihi mais tantôt je lui ai proposé 20 dollars de plus pour me déposer a National park un peu plus au nord, ce qu'elle a accepté. Par contre elle veut que je l'aiguille une fois a Raetihi.

 

C'est facile, il suffit juste de tourner a gauche.

 

En chemin nous nous arrêtons pour prendre une photo du Ruapehu que l'on peut voir d'ici, malgré un nuage dessus.

 

Une fois revenu a National park je retourne a l'hotel ou j'avais dormi après avoir remercié la dame du courrier-taxi.

 

Rien de spécial, je ne dors pas au même endroit que la dernière fois. Dans ma chambre il y'a une femme. L'histoire se répète.... Le ciel est bien degagé mais il fait trop sombre pour prendre de belles photos des montagnes.

 

VISITE DE ZEALANDIA.

 

Journée chargée en perspective. Zealandia pour commencer et ensuite le chemin a pieds entre Johnsonville et Wellington. Je comptais le faire demain avant de prendre le ferry , mais je vois venir le coup que je vais pas avoir envie de le faire, ou que j'aurais pas le temps ou que si c'est trop dur je vais rater le ferry, ou que les horaires de train le permettent pas..... donc je ferais aujourd'hui.

 

D'abord, je me rends au I-site, pour savoir ou se trouve exactement le bus pour Zelandia. Je sais qu'il est a proximité mais je ne sais pas ou exactement.

 

On m'indique l'emplacement exact, j'y vais, j'attends, et finalement la navette arrive. C'est un service gratuit.

 

Au bout d'une demi-heure j'arrive effectivement a Zealandia. Le parc se compose en deux parties.

La première est une exposition sur deux étages. On y voit toutes sortes d'oiseaux et insectes empaillés, dont entre autre la sculpture d'un aigle de Haast et un Moa reconstitué.

 

Pas super intéressant a mon sens. C'est en anglais d'une part, puis les animaux taxidermisés ce n'est pas mon truc. Je fais vite le tour sans prendre beaucoup de photos puis je sors.

 

En cela, la journée commence mal. Heureusement, ça va BEAUCOUP s'arranger.

 

Je passe a la seconde partie de la visite : une réserve naturelle.

 

Il y'a plusieurs parcours de disponibles, rouge, vert et jaune. Le plus commun est le rouge sur lequel est concentré toutes les choses les plus intéressantes, tandis que les parcours verts et jaunes prennent beaucoup plus de temps et tiennent plus du track en foret que de la visite au parc.

 

Première chose intéressante de la visite : des Geckos, petits lézards verts qui se fondent très bien dans les feuillages.

 

Ils sont malheureusement derrière une vitre ce qui me fait craindre qu’il en soit ainsi pour tous les animaux du parcs. J’espère que non bien que je sois venu essentiellement pour voir des Wetas, ces gros insectes néo-zélandais.

 

Je suis le chemin et la prochaine surprise est une sorte d'arbre dont les branches poussent en se déroulant comme un réglisse. J'avais déjà vu ce symbole mais jamais cet arbre. J'apprends a cette occasion qu'il s'appelle « Mamaku », une fougère.

 

Je continue de suivre le sentier. Le parc est superbe, la rivière a droite, la foret en face....

 

J'arrive alors a une jetée qui passe sur la rivière et conduit a un enclos de gros oiseaux étranges.

 

Avant d'y parvenir, une touriste asiatique me fait remarquer que derrière moi il y'a un nid.

 

Effectivement, une autre belle photo d'oiseaux inconnus. Normalement je ne suis pas fan d'ornithologie mais quand l'oiseau sort vraiment de l'ordinaire, je suis intéressé.

 

Ca ressemble a des Cormorans. Peut-être est-ce bien cela effectivement ? Il n'y a pas de panneau indicateur et je n'y connais rien en oiseau, donc impossible de savoir....

 

J'arrive ensuite au bout de la jetée ou deux oiseaux « en liberté » (on peut les approcher mais ils ne peuvent pas franchir certaines portes qui sont la justement a cette intention), se promènent parmi les visiteurs.

 

On dirait un mélange entre un corbeau et une pintade. Cela s'appelle des « Takahe ». Original, ma visite devient de plus en plus intéressante. Si çà avait mal commencé avec l'exposition, maintenant je ne regrette plus d’être venu.

 

Je suis un chemin alternatif au sentier principal, cela m'ammene auprès des oiseaux.

 

Autour de moi il y'a toutes sortes de cris d'oiseaux tous plus étranges les un que les autres. J'ai même l'impression que l'un d'eux (je ne saurais dire lequel), me chante le générique des « mystérieuses cités d'or ».

 

Il y'a plusieurs « boites » en bois dans cet endroit que l'on ouvre pour voir dedans des nids et des œufs des diverse variétés d'oiseaux du parc. Intéressant mais sans plus.

 

D’après le plan, j'arrive a l’endroit ou on peut voir des « Kaka », une sorte de perroquet.

 

Malheureusement, ils ne sont pas la.

 

Je suis presque a mi-chemin de la visite. Cependant, au lieu d'aller directement au pont, je préfère aller sur la droite, il y'a un autres lieu de rassemblement d'oiseaux ainsi qu'une construction pour voir le parc de plus haut.

 

Une fois sur la tour en question, je prends une photo panoramique du parc. J’espérais qu'on verrait plus mais c'est déjà bien.

 

Les oiseaux s'appellent des « Hihi ». C'est comme des rouges-gorges sauf que la gorge est jaune.

Je parviens a prendre une belle photo d'un petit groupe sur une branche.

 

Après avoir franchi une espèce de barrage et utilisés les lunettes panoramiques pour observer un rassemblement de canard plus loin, j'arrive dans la seconde partie du parc.

 

Au début, il s'agit simplement d'un peu de marche puis d'un pont suspendu (donc qui bouge quand vous marchez dessus).

 

Mais ensuite j'arrive a l’endroit ou mange les Kaka que je n'avais pas pu voir plus tôt.

 

La, c'est l'heure du repas. Ils sont plusieurs a se ravitailler. Ils prennent un peu de nourriture dans leur bec ou leurs pattes, puis s’éloignent pour aller manger tranquillement sur une branche.

 

Marrant, je ne savais pas que certains oiseaux pouvaient tenir la nourriture dans leur serre et la manger avec leur bec de la même manière qu'un humain tient un sandwich dans ses mains.

 

Je vais avoir beaucoup de mal a avoir une bonne photo de ces oiseaux dans les arbres. Ils bougent tout le temps et la luminosité est pas top.

 

Les Kaka disputent la nourriture a un autre oiseau au plumage bleu vert. D'ailleurs les restes de nourritures qui tombent par terre, attirent tous les oiseaux du coin, dont entre autre une cane avec ses canetons. Mignon a voir.

 

Je reste un bon moment pour avoir ma photo. On voit même les Kaka boirent dans la bouteille prévue a cet effet.

 

Ce qui m’inquiète c'est que ma batterie est presque vide, j'ai pris beaucoup de photo et j'aimerais qu'il m'en reste assez pour les Wetas.

 

J'en ai finit avec les oiseaux. Il me reste maintenant les deux choses les plus intéressantes a voir, les Wetas et les Tuataras (des grands lézards qui n'en sont pas).

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D'abord les Tuataras.

 

Il y'en a 6o dans un une sorte de petit parc.... qui est quand même assez vaste, sans parler des arbres et des feuillages. De plus cet animal est difficile a repérer malgré sa taille relativement importante.

 

Je vais quand même avoir de la chance. Des gens en ont repéré un et me l'indique. Il est en partie caché mais j'arriverais a avoir quelques photos décentes.

 

Avant dernière partie : L’hôtel des Wetas.

 

En fait les Wetas sont des insectes nocturnes. Le parc en contient trois sortes essentiellement. L'une se trouve dans la cave des Wetas, un peu plus loin, l'autre est le (rare) Weta géant, et enfin, il y'a les Wetas « classiques » qui fréquentent « l’hôtel ».

 

L’hôtel consiste en des troncs d'arbres évidés que l'on peut ouvrir pour voir dedans, tandis que les Wetas y viennent en entrant la nuit par un petit trou situe a l’arriere.

 

Il n'y en a pas toujours mais la si.

 

Je prend donc des photos des Wetas puis je « referme » l'arbre, pour les laisser dormir. Ces insectes nocturnes n’apprécient pas la lumière.

 

J'aurais aimé voir le Weta géant en liberté mais j'ai seulement droit a un cadavre barbotant dans un liquide. C'est mieux que rien remarque.

 

Le Weta géant est l'un des plus gros insectes du monde (le plus gros étant le scarabée Goliath d’Afrique).

 

Dites vous que c'est grand comme votre mains déployée.

 

Je retourne voir le Tuatara, au cas ou il aurait bougé.

 

Effectivement il a bougé et si tout a l'heure je ne pouvais voir que le corps, maintenant, d'un certain angle, je peux voir la tête.

 

Il ne me reste plus de batteries. Je parvient a photographier l’entrée de la cave des Wetas mais c'est tout.

 

On entre dans la cave avec un casque que l'on vous fournit a l’entrée ainsi qu’une sorte de lampe a lumière rouge pour vous éclairer (puisque les Wetas n'aiment pas la lumière).

 

Faut les chercher les bestioles. Malheureusement je n'ai plus de batteries pour les photographier.

 

J'essaye avec mon téléphone portable mais la qualite est trop laide.

 

A la sortie, je rend le matériel et la dame qui le prête ouvre alors une boite en bois ou je peux voir plein de Wetas comme ceux de la caverne (mais différent de ceux dans l'arbre).

 

La dame accepte de m’envoyer des photos par internet ultérieurement.

 

La visite est terminée. Je vais maintenant aller faire ma marche.

 

TRACK D'ABEL TASMAN

 

Avant de me rendre a l’arrêt de bus pour 7h45, je mange ma seconde pizza et j'emporte mes affaires.

 

Pour la durée du Trek, je compte seulement avoir une boite de salade de fruit et un biscuit. J'ai du poids a perdre encore.

 

Je me rends ensuite a l’arrêt, prends mon bus et au bout de deux heures j'arrive a Marahau. Il fait un temps magnifique, j'ai de la chance.

 

Je vais une dernière fois aux toilettes avant de commencer le Trek a proprement parlé, surtout qu'il faut également que je reprenne de l'eau pour ma gourde.

 

Malheureusement, il n'y a pas de robinet pour récupérer de l'eau, seuls quelques endroits dans le parc offrent cette possibilité, et, curieusement, pas l’entrée.

 

A ce moment la, il est a peu prés 10 heures.

 

Allez hop, on y va, en route pour l'aventure.

 

Le sentier commence par quelques ponts en bois au dessus du sable. Plusieurs personnes ont fait des dessins sur le cote avec des pierres, il y'a quelques oiseaux et sur la gauche on peut voir des fourrés semblables a ceux au début du Tongariro crossing.

 

But final de la journée : Barks bay, la ou je dormirais. Etape de la demi-journée « Anchorage ».

 

Le parcours est a peu près en ligne droite, avec des « spots » ou l'on peut descendre sur la plage.

 

Essentiellement on marche a flanc de montagne, avec une paroi sur la gauche et de temps en temps, la mer sur la droite (quand les arbres la laisse voir. Il y'a suffisamment de points de vue avec espace dégagé le long du chemin pour ne pas être déçu). Bien entendu, cela me rappelle le chemin de Shikoku.

 

En fait, je vais très vite manger ma boite de salade de fruit ainsi que mon biscuit. Ils auront tenus....une heure ?

 

Comme a l’accoutumée, des randonneurs apparaissent de temps en temps et me sèment immédiatement. Je me vexe encore, après tous ces mois de marche j’espérais être enfin a niveau. Ben non.

 

Certes, contrairement a la plupart d'entre eux je porte un gros sac, mais quand même.

 

Très vite une dame parlant un français correct s’arrête et nous discutons un peu, avant qu'elle me distance.

 

La mer est vraiment magnifique. Bleu/vert comme des pierres précieuses avec des plages jaune d'or.

 

Encore un peu de transparence et on se croirait sur une île tropicale.

 

Il y'a aussi des ponts qui enjambent de petites rivières, ce qui évite en partie la monotonie, et de belles petites cascades a flanc de montagne.

 

De temps a autres, on peut apercevoir une île quand le point de vue est assez dégagé.

 

Bon point pour le moral, c'est que les panneaux sont suffisamment fréquents pour faire une estimation du temps qu'il reste avant la tombée de la nuit.

 

Je finis par arriver au croisement qui mène a « Anchorage » même si je ne vais pas y'aller car ce n'est pas tout a fait sur mon chemin, et j'y fais une pause.

 

C'est vers 15 heures que je découvre la principale difficulté du parcours en dehors des montées/descente occasionnelles : la marée.

 

En effet, même a marée basse, il y'a des « rivières » qui rejoignent la mer et elles sont assez larges.

 

Enlever mes chaussures, chaussettes, défaire mon sac pour sortir la serviette, traverser, m'essuyer et tout ranger, est en soi assez pénible.

 

Je vais donc faire une erreur : je vais franchir un de ces ruisseau tel quel, chaussures et chaussettes aux pieds.

 

Je me rends compte après que, quitte a être trempé. J'aurais pu faire l'effort de retirer au moins un des deux.

 

Les passages a marée basse sont vraiment grand. On pourrait se perdre sans savoir ou le chemin reprend. Pour s'orienter, il y'a des repères orange vifs. Il suffit de s'y rendre pour avancer.

 

Il semblerait que l'on puisse contourner parfois les passages marée, via un chemin de montagne mais je n'en ai pas vu cette fois avant d’être arrivé de l'autre coté (et donc trop tard pour emprunter ce sentier).

 

Cependant ils sont beaucoup plus long et je perdrais un aspect intéressant, quoi que pénible, du parcours.

 

Lors de ces passages a marée basse, il arrive que de petits crabes sortent du sol. Gare ou je met les pieds donc.

 

Il y'a aussi des oiseaux bien sur mais un peu particulier. Ils ont un bec orange long et très fin, on dirait un stylo bille, ainsi que des yeux cercles d'un anneau orange. Ils semblent se déplacer en sautillant sur une seule patte. Je ne peux pas les approcher suffisamment prêt pour en être sur, d'autant qu'il est difficile de marcher sur ce sol. Cependant, on voit distinctement leurs empreintes dans le sable mouillé, ce qui confirme mes soupçons.

 

Une fois de l'autre coté du premier point, situe a « torrent bay », je vais m'essuyer, aller aux toilettes présentes et repartir.

 

Je dois un peu pressé le pas. Je n'aimerais pas être en pleine montagne lorsque la nuit tombera. Déjà ce n'est pas agréable en soi, mais en plus c'est difficile de marcher de nuit en montagne.

 

Barks bay n'est alors plus qu'a 6,7 kilométrés selon les panneaux.

 

La surprise suivante c'est « Halfway pools ». Une sorte de creux naturel dans lequel l'eau s'est accumulé et qui fait office d'une petite piscine. Il fait cependant trop froid a mon goût pour que je m'accorde de prendre un bain, même si la clareté de l'eau rend l’idée tentante.

 

La marche se poursuit, toujours sur le sentier de foret a flanc de montagne avec occasionnellement vue sur la mer.

 

Je parviens alors a « Falls river » il s'agit d'un pont suspendu au dessus de la plus grande rivière du parcours. Pour ne pas avoir pris de bain a Halfway pool, je vais avoir une petite surprise : trois petites otaries (je crois) qui s'amusent dans la rivière. Je dis qui s'amusent car elles n'ont pas l'air de chasser (je ne vois pas de poissons).

 

Heureusement je suis arrivé a temps. La nuit commence vraiment a tomber et 15 minutes plus tard, la luminosité aurait été trop mauvaise pour mon appareil. Sans compter que les otaries ne serait peut-être plus la (ou faute de visibilité j'aurais pu ne pas les remarquer). C'est la première fois que je vois de tels animaux dans leur environnement naturel.

 

La nuit tombe avant que je n'atteigne Barks bay mais a quelque chose malheur est bon, j'aurais droit a une colonie de vers luisants avant d'arriver.

 

Finalement je parviens a Barks bay ou quelques campeurs se sont installés et ont allumés des feux dans des « poêles » (je ne sais pas comment on appelle ça) prévus a cet effet.

 

J'installe ma tente sur un endroit qui me semble plat (on y voit rien) et je m'apprete a aller me coucher quand j'aurais une petite frayeur : une guêpe sur mon cou.

 

Je m'approche d'une des tentes qui appartient a un monsieur a qui j'ai parlé un peu plus tôt et avait propose de m'aider a monter la mienne et je lui explique que je crois avoir une guêpe dans mon dos.

Je me retourne, il ne voit rien car.... ce n'est pas une guêpe mais un BOURDON, qui se trouve maintenant sur mon index droit.

 

Il le chasse, après une première gifle sur ma main auquel le bourdon reste accroché (heureusement je n'ai pas été piqué), puis donne une nouvelle gifle qui fait dégager l'insecte a la seconde tentative.

 

Ouf, je respire puis je vais dormir.

 

18/09/2013

 

La journée va être beaucoup plus rude que je ne le pensais. Si le chemin jusqu'à Barks bay est a peu près en ligne droite, des a présent ça monte et ça descend beaucoup plus. Je pensais arrivé presque en fin de parcours ce soir ? Je ferais a peine la moitié du chemin.

 

Il fait encore un temps superbe aujourd’hui quoi que un peu plus nuageux.

 

Je ne me lève pas trop tôt car de toute façon, la marée basse du prochain point de passage n'est pas avant 11h20 si j'ai bien compris le plan que l'on m'a remis.

 

Contrairement a ce que je pensais, il n'y a pas de poubelles dans ce parc. On doit emporter nos déchets avec nous. Cela est du au fait, d’après une note inscrite sur un des tableaux du camps, que le personnel rencontre des problèmes avec les rats qui vivent dans les environs. Laisser des poubelles reviendrait a laisser des « supermarché alimentaires » pour ces rongeurs, qui proliféreraient d'autant plus (sans même parler du déplaisir des touristes de les voir).

 

On croise également des boites en bois qui servent de piege pour contrôler la population des rats.

 

C'est pas super réjouissant quand on sait comment fonctionne ces trucs (ce que l'on m'avait explique lors d'une sortie a Rotorua. Le genre de connaissances dont je me passerais volontiers).

 

Avant de partir je remplis ma gourde en eau, pas complètement a cause du poids mais suffisamment pour boire aujourd'hui et demain, je prends quelques photos des lieux, ce que je ne pouvais pas fair hier soir car il faisait nuit, puis je m'en vais.

 

Une chose qui m'a surprise c'est que je m'attendais a ce qu'il y'ait du personnel auprès de qui présenter mon ticket avant de m'installer.

 

Ben non. On arrive, on s'installe et c'est tout.

 

C'est un peu plus loin que je vais voir la plus grosse cascade du parcours, bien que pas la plus jolie a mon sens.

 

Le parcours est un peu plus varié qu'hier mais plus difficile. Un autre pont suspendu au dessus de la rivière quoique moins plaisant que celui de la veille. Des montées et descente plus rudes et plus fréquentes.

 

Ceci dit ça reste des moments agréables. Je vais d'ailleurs entrer bientôt dans la réserve marine.

 

Ici toute forme de vie et de plantes sont protégées. Pas question de pecher, ni même de ramasser de coquillage (dommage, il y'en avait un magnifique en forme de cône avec des reflets violets, comme il est éloigné de la mer, je le ramasse et le rejette a l'eau). Il a d'ailleurs fallut cette fois que je retire mes chaussures et chaussettes avant de franchir le bras de rivière du coin qui retourne a la mer. Hier j'ai mouillé deux paires de chaussettes en ne le faisant pas. Très désagréable, je ne referais plus cette erreur.

 

Petit détail sympa qui rajoute a l'aspect aventure, a un moment on passe sous un arbre qui s'est abattu juste au dessus du chemin. Ça fait comme une arche. Ça aussi c'est le genre de truc qui embellit le parcours.

 

Autre curiosité, on voit beaucoup de « Mamaku », cet arbre qui pousse en se déroulant comme un réglisse. Ici on peut en voir a tous les stades de leur floraison. J'en apprends donc beaucoup en les regardant. Par moment on dirait des palmiers avec des antennes d'insectes.

 

Sur les passages en bord de mer, on peut très clairement apercevoir une grosse île un peu plus loin.

 

L’île « Tonga » (quel rapports avec LES îles Tongas ? Je me le demande).

 

Toujours concernant les Mamaku, il y'aura deux petits trucs qu agrémenteront le parcours : un tronc d'arbre tranche, ce qui me permet de voir rl'interieut de la plante et de comprendre qu'il s'agit plus d'un agglomérat de plante que d'un arbre a proprement parler, et une branche coupé avec un joli motif interne.

 

J'ai d’ailleurs goûté la sève qui en coulait pour voir si ça avait un goût de réglisse. Le résultat c'est que je ne sais pas, ça n'a pas de goût.

 

Concernant l'itinéraire, je franchis Tonga Quarry puis me dirige vers la prochaine étape que je dois franchir avant 16 heures pour ne pas être piégé par la marée : Awaroa hut.

 

En cours de route il est possible de prendre un autre chemin pour aller au lodge d'awaroa, ou apparemment on peut se restaurer, mais je n'ai pas le temps. Je dois avancer avant de ne plus pouvoir franchir le point de passage.

 

Une fois sur place j'ai du mal a trouver la suite du chemin. C'est le plus grand point de passage a marée basse et il n’y pas de repères oranges a mi-chemin pour s'orienter. En fait il y'en a un mais de l'autre cote du point de passage. On ne le voit pas du tout de la ou je suis.

 

Je vais donc faire simple (encore faut-il y penser) et suivre les traces de pas de ceux qui ont traversés avant moi.

 

C'est l’étape la plus pénible du parcours a cause des bras de rivières a franchir et de l’obligation e marcher pieds nus (sauf si on a des sandales), sur une relative longue distance.

 

Je suis donc bien content d'arriver au bout et de reprendre le sentier classique. C'est d'ailleurs a ce moment la que je sors de la réserve marine officielle. Non pas que j'ai l'intention d'aller pêcher, mais si je retrouve un autre beau coquillage....

 

J'ai bien compris que je n'arriverais pas a temps aujourd'hui pour voir les lions de mers a « separate point » indiqué sur ma carte a plus forte raison d'arriver au camp ou j'ai réservé pour passer la nuit.

 

Cependant quelques surprises m'attendent encore avant la fin de la journée.

 

La première c'est un cul de sac. J’hésite un peu sur la direction a suivre quand j’aperçois des bandeaux oranges sur certains arbres, m'indiquant le chemin.

 

 

La deuxième c'est certains passages vraiment TRES étroits sur le sentier. Je pense franchement qu'il faudrait installer un garde fou a ces endroits.

 

Enfin, j'ai la chance de pouvoir prendre une photo très proche d'un bel oiseau.

 

Physiquement ça ressemble a un pigeon, mais avec un plumage bleu/vert. Il ne s'est heureusement pas enfui tout de suite quand je l'ai approché, me laissant le temps de prendre la photo.

 

Ma dernière étape de la journée sera de franchir la plage de « goat bay », un peu avant Totaranui.

 

La fin du jour est la et la nuit se montre. J'ai franchi seulement la moitié du chemin que je pensais faire.

 

Il est absolument interdit de camper dans le parc en dehors des endroits prévus a cet effet, et que l'on a réservé bien sur. Mais que faire ? M'asseoir et ne pas dormir du tout de la nuit ?

 

Bien sur que non.

 

Bon, il n'y a pour ainsi dire personne sur ces chemins, la nuit est presque la et je compte reprendre le parcours demain matin AVANT que quelqu'un vienne me voir, alors tant pis pour la législation. Je vais ouvrir ma tente au bout de Goat bay.

 

Il y'a d'ailleurs sur le coté un chemin de rando fermé. A cause des risques de glissades dans le vide si j'ai bien compris. Bien, le début de ce sentier est suffisamment large et pas dangereux. Je vais m’installer la, a l'abri des regards.

 

Peine perdue, la pente montante n'est pas suffisamment plate pour pouvoir dormir, je vais glisser sans arrêt cette nuit si je dors la.

 

Je redescends donc le sentier ou il commence, 50 mètres plus bas et je m'installe sur du terrain plat a coté du panneau.

 

19/09/2013

 

Je vais essayer de sortir du parc aujourd’hui, j'en suis au ¾ du chemin. Personne n'est venu me voir cette nuit et je ne m'en plaint pas. Quand on est en infraction, être seul pour ne pas être vu ça a du bon.

 

Après une belle photo du lever de soleil a l'horizon de l’océan, je repars.

 

Je vais devoir ménager la batterie de mon appareil pour photographier les lions de mer aujourd’hui.

Pas question de me faire avoir comme a la cave des Wetas a Zealandia. Rater les Lions d mer a cause de ça ce serait trop bête.

 

La journée commence fort avec une pente a remonter depuis la plage. La prochaine étape située a environ 1,5 kilomètre est Totaranui.

 

C'est l'endroit le plus équiper du parcours. Il y'a même un I-site (qui est ferme quand j'arrive).

 

Avant d'y parvenir je vais trouver un couteau suisse par terre. Je le ramasse, il pourra peut-être servir plus tard même si je n'en ai pas vraiment l'usage dans l'ensemble.

 

Je vais longer la plage dans l'espoir de trouver un coquillage intéressant. J'en trouve des gros en forme de cône mais ils sont trop laids. L'un d'eux aurait peut être pu faire l’affaire mais il est encore en vie et donc je le rejette (tuer des être vivant pour leur fourrure ou leur carapace ça me branche pas, pour d'autres raisons non plus d'ailleurs).

 

Toutefois je vais un peu me perdre, en me rendant au bout de la plage car le chemin semble plus court.... pour découvrir que c'est la marée haute et que je ne peux pas passer, je dois revenir en arrière et prendre le chemin long.

 

Petite anecdote c'est le retour des moucherons découverts sur le mont Ishizuchi et qui me morde les mains. Une semaine plus tard les boutons sont encore la, leur morsure est bien plus tenace que celle des moustiques, et bien plus douloureuse.

 

Chaque fois que je m’arrête un peu pour souffler, ils reviennent. Je ne suis donc pas fâché de quitter cet endroit.

 

Cependant malgré ces inconvénients je ne regrette pas d'avoir emprunté le chemin de la plage car j'ai pu voir des étoiles de mer. Certes mortes, mais quand même, c'est la première fois que j'en vois ailleurs que dans un aquarium.

 

Une fois sur le bon chemin je franchit successivement Anapai et Mutton cove, après des montées et descentes en bords de plages.

 

En cours de route je revois le monsieur de Barks bay. Il m'offre d'abord une barre de céréale, puis, bien que je ne lui demande rien, un fromage sous plastique et quelques cacahuètes quand il découvre que je n'ai pas mange depuis deux jours.

 

On se quitte la. Lui va revenir en arriere a Totaranui et quitter le parc, tandis que moi je vais jusqu'au bout du chemin a Wainui.

 

Il faisait encore un ciel bleu ce matin mais maintenant il fait gris et il pleut.

 

Bien que je doive économiser ma batterie je sais que j'ai encore un peu de marge. Je me limite mais certaines choses valent le sacrifice, entre autre un arbre curieusement coupé et un rocher en équilibre le long de la plage.

 

Il pleut vraiment très fort maintenant. Lorsque je parvient a un croisement vers 15 heures.

 

Je peux soit me rendre directement au camp final de la journée, Whariwharangi hut, a 1.6 kilomètres, ou aller voir les lions de mer a Separate point a 1.7 kilomètres.

 

L'occasion d'aller voir ces animaux dans leur environnement naturel est trop belle pour être rejetée, même si ça fait 3,4 kilomètres de marche supplémentaire sous la pluie.

 

Il y'a des fourrés a cette intersection. Je vais y laisser mon sac a dos et mes affaires avant d'aller a separate point. Il est vrai que c'est un peu risqué, mais il n'y a personne, j'ai tous mis a l'abri des regards, et un éventuel passant devrait être mal intentionné. Ça fait suffisamment de « si » a mon goût, pour que je prenne le risque.

 

Je me rends alors vers Separate point. C'est tellement plus agréable de marcher sans le sac a dos bien sur.

 

Une fois sur place il y'a un panneau qui avertit que le chemin est difficile et potentiellement dangereux et qu'il vaut mieux laisser les sacs ici avant de descendre.

 

Je confirme : La descente n'est pas simple. Pas de difficultés majeurs, c'est loin d’être aussi risqué que lorsque j'ai atteint le Tengu Dake sur le mont Ishizuchi, mais laisser les sacs a dos la haut est un excellent conseil.

 

Me voici donc a la colonie de lions de mers. Ce sont des phoques ? Des otaries ? Bon au moins je sais que ce ne sont pas des morses.

 

Une photo d'une maman avec son petit (du moins c'est encore une fois l'impression que j'ai) ouvre le bal.

 

J’étais inquiet de ne pas avoir économisé suffisamment la batterie de mon appareil, mais finalement si.

 

C'est étonnant de voir tout ces lions de mers sur les rochers, la plupart dorment, d'autres se nettoient.

On a pas le droit de les approcher a moins de 20 mètres.

 

J'en approche cependant a moins de 15 a deux reprises.... pour qu'un autre a moins de 7 mètres apparaissent entre les rochers.

 

Il me regarde d'un air.... que je ne saurais comprendre (vous savez lire dans les yeux des animaux vous ? Déjà que chez les humains c'est assez tendancieux, alors chez un lion de mer dont les yeux sont complètements noirs....).

 

Je ne pense pas que l’éventuelle attaque de cet animal pourrait representer un danger. Cependant une morsure (ou plusieurs )de phoque, d'otarie, ou assimilé.... est une expérience dont je me passerais. Je crois donc plus sage de déguerpir avant que l'animal en question ne prenne une décision a ma place.

 

Je remonte donc sur les rochers puis refait le chemin jusqu'à l'emplacement de mes sacs. J'avais quand même une petite appréhension naturelle mais ils sont bien la ou je les avais laissé, personne n'y a touché.

 

Je suis maintenant COMPLETEMENT trempé par la pluie. Je suis bon pour changer de vêtements.

Heureusement, mes pieds ne se sont pas encore trop humidifiés donc ma peau ne frotte pas encore trop contre ma chaussure, évitant ainsi toute blessure.

 

Allez, plus que 1,6 kilomètre jusqu'au camp de Whariwharangi.

 

Je comptais sortir du parc aujourd'hui mais a quoi bon? Il n'y aura pas de bus au bout du parcours avant demain donc autant dormir ici et faire les 6 derniers kilomètres demain matin.

 

Puisque de toute façon je n'ai pas le droit d’être ici (ma réservation n’était valable que pour la veille), je ne vais pas dormir dehors sous la pluie dans ma tente.

 

J'entre carrément dans le chalet ou plusieurs personnes se trouvent déjà. Il n'y a pas de membre du personnel. Donc personne ne me demandera de ticket ce soir. Je compte cependant vider les lieux tôt demain matin avant que quelqu'un vienne me demander des comptes.

 

Il y'a deux Singapouriens (on dit comme ça ?) et quelques anglophones dont un parle très bien le français. Ils ont allumés le poêle pour réchauffer un peu. Ils se démènent tant bien que mal pour que les buches prennent feu. Beaucoup plus dur que je ne le pensais. Quand je pense que dans les films

le bois prend feu tout de suite....

 

Je met mes paires de chaussettes a sécher sur le poêle, tout comme une jeune fille qui y met ses chaussures. J'aurai besoin de chaussettes sèches, a défaut d’être propre, demain. Je n'ose placer mon pantalon et mon haut de peur que la poussière ne les salissent définitivement.

 

Une fois mes chaussettes sèches, je vais me coucher. Comme je sui seul dans cette chambre, je superpose les deux matelas. Ça ne dérangera personne et ce sera plus confortable.

 

Détail amusant : ma « chambre » peut être ouverte ou fermé de l’extérieur, mais pas de l'intérieur. Si quelqu'un décide de m'enfermer, je devrais briser une vitre (les fenêtres sont scellées) pour sortir.

 

Espérons qu'on en arrivera pas la.

 

20/09/2013

 

Je me lève, m'habille, prends quelques photos du chalet, et je file finir le trajet avant que quelqu'un vienne me demander ou j'ai dormi cette nuit sachant que je n'ai pas de ticket de réservation pour la nuit précédente.

 

Ma batterie rend l’âme. Pas de photos de la fin du parcours mais ce n'est pas grave, les 6 derniers kilometres n'offrent pas de surprises qui me donnerait des regrets.

 

Arrivé au bout du track, j'attends le prochain bus. Ça ne semble pas passer souvent mais la chance va me sourire. J'ai beau ne pas avoir réservé, il m’emmène quand même jusqu'à la ville ou la je le paye et ou il me fait réserver un autre bus pour Nelson.

 

Je me rend au I-site local ou on m'aide a enchaîner directement avec un autre bus pour Picton. Je serais de retour ce soir et devrais reprendre ma marche des demain.

 

La journée se passe donc en bus jusqu'à Picton ou je réserve de nouveau a « the villa » pour passer la nuit.

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