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NEWS 22/08/2013

 

J'ai parcourru 160 kilometres depuis la derniere fois, j'en suis aux trois quarts de l'ile nord, a Whanganui.

 

Je viens de franchir des paysages dignes des decors d'hollywood. Des ruisseaux superbes entre autres.

J'ai du faire une petite pause pour me faire recoller une couronne qui s'etait defaite le jour meme

de mon depart il y'a 4 mois. Le probleme c'est qu'au Japon j'avais un peu peur de mal me faire comprendre du dentiste.

 

Bien, voila une bonne chose de faite.

 

Je vais faire prolonger mon visa a Wellington car j'ai pris un peu trop de temps pour faire du tourisme dans l'est, de plus je compte en faire egalement dans l'ile du sud. Je dois encore faire environ 1100 kilometres, donc les 50 jours qui me restent pourraient faire un peu trop juste en tenant compte de tout cela.

 

Je comptais quitter Wanganui aujourd'hui mais il pleut, je partirais demain. En attendant je profite de cette journee pour mettre a jour le site.

 

Je pense egalement que je vais quand meme faire le Tongariro alping crossing auquel j'avais renonce, mais ce n'est pas sur. Il faut trouver une belle journee bien ensoleillee et en plus je veux etre sur que le guide nous fait faire tout le parcours, pas juste le minimum syndical.

 

J'ai rencontre entre temps une francaise avec qui j'ai passe la nuit (chacun dans son lit separement dans un dortoir commun, je precise) et qui m'a donne quelques activites a faire du cote de l'ile sud.

 

Sinon ben rien de bien neuf, a part la visite d'un musee local a Whanganui. Je comptais remonter la riviere Whanganui en bateau mais ca se fait pas en ce moment, pas la saison.

 

Pour finir, les rubriques "trajet" et "galleries" ont etes mises a jour.

 

NEWS 09/08/2013

 

Bien, ma marche a donc repris. C'est assez different de Shikoku.

 

D'abord, je remonte la route essentiellement. Au debut j'avais peur car je ne l'avait jamais fait comme ca, mais c'est bon, j'ai pris le coup.

 

Les paysages sont tout aussi montagneux mais au lieu d'avoir des montagnes couvertes de forets, j'ai des montagnes denudees, l'espace servant au betail.

 

A propos du betail, j'ai decouvert que les vaches sont des animaux curieux et les moutons, peureux. Chaque fois que je passe devant leurs enclos, les vaches viennent me voir, tandis que les moutons s'enfuient. L'un d'eux se met a courrir puis hop, tout le troupeau suit dans un bel elan de panique communautaire.

 

Sinon j'ai pu faire les caves de Waitomo. Ma premiere experience de speleologie. Ca commence par une descente de 100 metres le long d'une corde pendant dans le vide, suivi d'un dejeuner et d'une petite marche dans les grottes avant d'arriver a la riviere sous-terraine ou on marche dans l'eau jusqu'a la poitrine. Colonies de vers luisants au bout du chemin. Superbe. Duree: 7 heures.

 

J'ai marche jusqu'a Taumarunui, une ville situee a peu pres a la moitie de l'ile nord. La nouvelle zelande etant essentiellement composee de deux iles. De la, j'ai pris le bus pour aller faire diverses activites du cote de Rotorua. Au debut je ne voulais pas y'aller car ce n'etait pas sur mon chemin, mais il y'avait tant de possibilites que j'ai finalement decide d'y faire un saut de quelques jours. Demain matin je retourne a Taumarunui et je reprends ma marche.

 

Concernant ma nouvelle tente et duvet ca se passe parfaitement, meme si elle est mouillee tous les matins a cause de la condensation. Tant pis, je suis bien au sec dans mon duvet et sur mon tapis de sol.

 

Cote nourriture je n'ai rien trouve de vraiment digne d'interet, a part un fruit, la Tamarillo. C'est a a peu pres la meme consistance qu'une tomate sauf que c'est sucre et violet a chaire orange. Delicieux.

 

Cote tourisme j'ai fait du saut le long de cables d'acier dans les arbres a Rotorua et visite l'ile blanche a Whakatane. J'ai egalement visite Katikati. Nul doute que miss Wednesday est passee par la.

 

Cote tuiles, j'ai ete gate. D'abord un colis qui contenait tous mes souvenirs achetes au japon et une partie de mon materiel n'arrivait pas. En fait il etait la depuis un moment mais le facteur n'avait pas pose le papier pour nous prevenir qu'il etait passe dans la boite a lettres. Ensuite, et c'est la que ca fait le plus mal, mon mini pc achete pour ce voyage en 2011 est tombe en panne. Carte graphique morte, irreparable. J'ai donc du en racheter un a 400 euros. Performance superieure mais petit inconvenient: il a un clavier anglais d'ou les fautes dans ce message.

 

La fermeture eclaire de mon sac a dos a aussi definitivement craque mais j'ai trouve un moyen de le faire tenir quand meme, ce qui m'evite d'en racheter un autre. J'ai aussi du renoncer a faire le Tongariro crossing a cause de la neige. C'est pourquoi je me suis console avec la visite de l'ile blanche, un volcan qui emerge de l'ocean.

 

Bonne nouvelle cependant: comme ce n'est pas du tout la saison touristique, les dortoirs sont vides. Je passe donc des nuits a 15 euros dans des dortoirs prevus pour 8 et ou je suis seul. Beaucoup moins cher qu'une chambre pour une personne dans des hotels normaux.

 

Sinon c'est a peu pres tout si ce n'est qu'il fait beaucoup plus froid en cette saison qu'au japon, que j'ai achete quelques pieces de collection du seigneur des anneaux ainsi qu'un collier en forme de hamecon en Jade de punamu (c'est du jade qui vient de nouvelle zelande et pas du canada) pour aller dans mon coffre a tresor One piece.

 

J'ai aussi visite un village maori "typique", ils ont quand meme l'internet, des voitures et tout le reste. Les villages ou on vit dans des huttes avec des pagnes ca n'existe plus depuis longtemps.

 

C'est d'ailleurs un village thermal, il sent le souffre donc. Pas deplaisant a visiter d'ailleurs. Le joailler m'a fait don de deux pierres de jades taillees. C'est toujours sympa ces petits cadeaux.

 

J'ai aussi ete controle par la police qui s'etonnait de me voir marcher le long de la route. Il y'a tus les jours des gens qui s'arretent pour me demander si tout va bien, ou a me klaxonner pour me souhaiter bonne chance.

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​​NEWS 15/07/2013

 

Bien, j'ai terminé les 88 temples de Shikoku, j'ai accompli les exploits "one piece" que j'avais prévu, et je suis maintenant en nouvelle-zélande/Little garden pour la partie "Alabasta" du manga.

 

Je vous raconte tout ça.

 

D'abord, entre le temple 87 et 88 on m'a remis une attestation officielle de mon parcours à pieds. Arrivé au temple 88, j'ai décidé, comme beaucoup de gens, de poursuivre encore 40 kilomètre, jusqu'à être revenu au temple n°1. J'ai marché de nuit, il fallait que j'aille vite pour avoir le temps de faire les "exploits" one piece que je souhaitais avant expiration de mon autorisation de séjour.

 

Une fois revenu au tempe n°1.... il n'y avait pas beaucoup de souvenir à acheter. J'aurais du en prendre dans les temples précédents. Ceci dit, j'ai rencontré une française qui commence le parcours. Je lui ai souhaité bonne chance, on s'est pris en photo, j'ai posé avec mon drapeau pour la fin et je suis retourné à l'hotel.

 

Ce qui m'embête, c'est que je n'ai plus que 6 jours avant de partir. Je n'aurais jamais le temps de rallier Tokyo à pieds d'ici là.

 

Hors, ce doit être un tour du monde à pieds. En remplacement, j'ai décidé de prendre le ferry entre Tokushima et Tokyo. Ceci dit, il faudra quand je reviendrais à la fin, que je fasse le chemin Tokyo/Tokushima à pieds, en passant par le Mont fuji et le Kaiyukan d'Osaka à pieds cette fois. Pour bien "valider" cette portion du parcours.

J'ai aussi fait la liste des "exploits" que je devais réalsier avant de partir (photos dans la rubrique "exploits").

Le lendemain j'ai pris le train puis le taxi pour aller voir les tourbillons de Naruto (oui, il y'a un rapport avec le manga de Naruto). Le phénomène était intéressant mais je n'ai eu droit qu' à de petits torubillons. Il faut venir l'après midi pour en avoir des plus gros.

 

En fait il s'agit de deux "mers" qui se jettent l'une contre l'autre deux fois par jour à cet endroit, provoquant la formation de tourbillons. Un pont a été construit au-dessus. On peut s'y rendre soit en bateau soit observer le phénomène depuis el pont, à travers des plaques transparentes aménagés dans le sol.

 

Le temps malheureusement ne permettait pas l'option "bateau".

 

En partant de Naruto, j'ai pris le bus jusqu'au Kaiyukan d'Osaka, un des plus grands aquarium du monde, idéal pour tenir le rôle de "Arlong Park" dans le manga.

 

La visite était intéressante. Il y'a beaucoup de créatures que l'on ne retrouve pas dans les aquariums classiques, des requins baleines (sûrement des jeunes, vu leur relative petite taille), des requins marteau, des crabes géants, des méduses grosses comme des melons (mais ile n existe des plus grosses de deux mètres de larges). Il y'a aussi une salle où on peut toucher des raies et des espèces de poissons jaunes (j'ai aussi été attaqué par un féroce homme-pingouin, voir les photos).

 

Une fois la visite du Kaiyukan terminé je suis retourné à Tokushima. C'était la partie "Arlong et les hommes poissons" du manga One piece.

 

Le lendemain, j'ai pris le ferry que j'avais réservé pour aller à Tokyo. Ce ferry joue le rôle du bateau-restaurant

"Baratie" dans le manga.

 

Mes impressions sont partagées. Je n'arrive pas à déterminer si j'étais à l'aise de dormir balloté par les vagues ou si au contraire ça me donnait le mal de mer.

 

Une fois arrivé à Tokyo après un voyage de 18 heures, je suis d'abord allé du côté de Shibuya. Il y'a là-bas la statue de Hachiko.

 

Pour ceux qui l'ignore, Hachiko était un chien qui a vécu dans la gare de Shibuya en attendant le retour de son maître qui était mort entre temps. Le chien attendit fidèlement toute sa vie. Son histoire fait maintenant partie de la culture Japonaise.

 

La ressemblance avec "Chouchou", le chien qui garde son magasin de croquette en attendant le retour de son maître qui est décéde dans le manga me semble évidente.

 

La statue n'est pas très impressionnante. Culturellement c'est bien, artistiquement c'est ordinaire, mas évidement c'est toujours bien d'être là, et que la mémoire de ce chien soit respectée.

 

Avant de rejoindre mon hôtel, je suis également allé voir le "Japan Sword". Un célèbre magasin de sabre de Tokyo.

 

On ne m'a pas autorisé à prendre des photos à l'intérieur, cependant, j'ai vu un sabre à 4 millions de yens (plus de 30 000 euros). Pour moi, cette boutique tient lieu du magasin d'Ippon matsu, dans lequel se rend Zorro, la première recrue de Luffy, avant de s'embarquer sur la route de tous les périls.

 

Puis je suis allé dans l'hotel capsule que j'avais réservé. Vou savez, un de ces hotels où vous avez juste un lit pour dormir. Pas de toilettes, pas de fenêtres, pas de douches. Juste un lit.

 

J'avais pris un modèle de luxe, ce qui me donnait un petit espace à côté du lit, mais c'est très peu.

Toutes les commodités, toilettes, douches, etc.... sont en commun.

 

Le lendemain, je me suis rendu au mont fuji, que j'avais prévu de grimper, en guse de "reverse mountain" toujours comme dans le manga.

 

Je m'étais accordé deux jours pour le faire. J'ai bien faillit rater mon bus de retour à 20 minutes près.

L'ascension peut se faire en 4 chemins selon par où vous êtes arrivé. Dans mon cas, c'était le chemin "Yoshida". On est lâché par le bus à 2305 mètres d'altitude et on doit gravir les 1471 mètres restants.

 

Ca commence à la 5 ème station par un petit cemin à peu près droit et plat. Puis vous arrivez à la station n°6 où on vous donne un papier vous indiquant les stations principales, la hauteur, le sommet etc....

 

Soyons clairs: oubliez la belle montagne enneigée et pure que vous voyez sur les cartes postales. L'ascension du Mont fuji, c'est de la terre et des pierres. La verdure se trouve en dessous des 2305 premiers mètres. Vous aurez de la terre poussiéreuse, que les rafales de vent vous soufflent au visage, ainsi que des rochers sur lesquels vous ferez un peu de grimpette.

 

Fort de mon ascension de l'Ishizuchi, j'avais bien sûr emmener du matériel. Certes, je n'ai pas pris tout mon gros sac à dos de 18 kilos, j'en ai laissé une bonne partie à l'hotel. Le poids devait être maintenant aux alentours de 6 kilos.

 

Dès l'arrivée à la 5 ème station on sent une certaine fraîcheur, j'ai donc mis direct mon sweet-shirt par-dessus mon t-shirt.

 

A la 6 ème station, la première partie du chemin se compose d'une longue marche en zig-zag sur de la terre poussiéreuse.

 

Vous n'êtes d'ailleurs pas seul à monter. C'est bourré de monde. A un moment il faut même faire la queue pour avancer.

 

Une fois le parcours de terre franchi, vous arrivez aux pierres. On est alors à la 7 ème station, située à 2700 mètres.

 

On commence à avoir toute une série de petits refuges, certains où on peut dormir (environ 6000 yens), d'autres pas. Les toilettes sont payantes, les boissons et repas sont plus chers qu'en bas.

 

Alors commence une ascension sur des pierres. On doit grmper sur un escalier naturel. Celà jusquà la 8 ème station située à 3100 mètres.

 

A partir de là, c'est une alternance entre les sentiers, et les pierres, jusqu'au sommet.

 

Tout le long du chemin il y'a des rafales de vents, parfois si fortes que vous devez vous arrêtez. La terre soulevée s'infiltre dans les oreilles et dans les yeux. Venez avec des lunettes.

 

J'ai commencé l'ascencion vers 12 h 30. Elle peut se faire en 6 heures. J'en ai mis 17, pour plusieurs raisons.

Premièrement à cause du sac à dos naturel (mon surpoids) que je ne pouvais pas laisser à l'hotel. Ca fait quand même 30 kilos. J'ai perdu 24 Kilos depuis le début de mon périple, mais j'en ai encore 30 à perdre.

Ensuite, j'avais plus de difficulté à respirer. On est dans des hauteurs où le manque d'oxygène commence à se faire légèrement sentir (j'ai même croisé une femme qui à fait un malaise et reposait au sol. Des secouristes étaient là).

 

Une autre raison c'est que je me suis souvent arrêté pour me reposer et reprend mon souffle. Certains achetaient des bouteilles d'oxygène (1200/1500 yens) pour se redonner du peps et s'acclimater, moi pas.

Dernière raison, il y'a une foule impressionnante à ce moment là, surtout en pleine nuit. Apparemment les gens viennent pour admirer le lever du soleil sur le mont Fuji (les pauvres, ils ont dût être décus). C'est comme faire la queue au super amrché, sauf que la queue fait un kilomètre.

 

Arrivé à 3100 mètres, mon Sweet-shirt ne suffisait plus, j'ai donc mis mon manteau bleu, puis comme on était en pein brouillard humide (heureusement il n'a pas plu), j'ai mis aussi ma parka rouge pour me protéger de l'humidité).

 

Vers minuit, je me suis arrêté à une station où beaucoup de gens se reposaient dehors, assis sur les bancs. J'ai bien du rester une heure avant de repartir. J'ai aussi dut ranger mon chapeau de paille dans mon sac à dos, le vent soufflait trop fort pour le garder.

 

Je me suis arrêté plusieurs fois aux toilettes. Je n'avais pas de maux de tête ou de vomissements, symptômes du mal des montagnes, mais j'avais une sorte de constipation de l'estomac....

 

Enfin bon. Je suis finalement arrivé au sommet vers 5 heures du matin.

 

DECEPTION. En fait un vilain nuage recouvrait la montagne. Donc pas de belles photos du cratère ou des alentours. J'étais perdu dans un nuage blanc où on ne voyait pas à 20 mètres. De plus, à cause du vent, le sommet principal était fermé.

 

J'ai cherché l'endroit le plus haut auquel je pouvais accéder, puis je me sui spris en photo, avec mon chapeau de paille ainsi que mon drapeau.

 

Pas facile, le vent est très violent au sommet, par ce temps. Mais j'y suis parvenu.

 

Ensuite, ben, je suis redescendu. Ce fût beaucoup plus rapide (seulement 7 heures 30 pour moi). Là il n'y a que des pistes de terres sèches, pas de pierre.

 

A un moment le chemin se sépare. Soit vous allez à droite si vous veniez du chemin "Subashiri" soit, à gauche si vous veniez, comme c'était mon cas, du chemin "Yoshida".

 

Bien, une fois revenu en bas je me suis pris une eau parfumée à la pêche, c'est délicieux, puis je suis allé attendre mon bus qui m'a ramené assez tardivement à cause des embouteillages.

 

Alors je suis revenu à l'hotel, attendant le lendeman pour prendre l'avion pour la Nouvelle-Zelande. On a d'ailleurs refusé de me laisser monter dans un premier temps car je n'avais pas de billets d'avions pour quitter le pays, or, c'est obligatoire. J'ai donc acheté un billet pour l'Australie en urgence pour pouvoir embarquer.

Ce voyage au Japon fût formidable à bien des égards, cependant, le mauvais temps a gâché beaucoup de belles choses. L'ascencion du Mont fuji, mais également le Whale watching (aller voir les baleines) car on ne peut pas embarquer quand il fait du mauvais temps. J'ai pourtant fait 7 tentatives.

 

Maintenant je suis à Auckland, la Nouvelel-zélande commence. Un petit bémol c'est que ici c'est l'hiver. Pas un hiver neigeux, j'ai l'impression en fait d'être revenu en Irlande. Cependant je ne pourrais pas faire de montagnes, trop de problèmes en cette saison.

 

Heureusement il y'a des paysages superbes et beaucoup d'autres activités. Là, je m'apprête à aller plonger dans la fosse aux requins au Kelly Tarlton's. Ensuite j'irais escalader le mont Eden, visiter le zoo de auckland, puis je commencerais ma marche jusqu'à Christchurch (peut-être même jusqu'à Invercargill). En route j'ai prévu de faire les caves de Waitomo ainsi que le Tongariro crossing.

 

En tout cas, demain je reprends la route à pieds. Cette fois pas de petits livret qui détaille le parcours ni de convenient store avec des brochettes chaudes. Je vais utiliser de vraies cartes et devoir emporter ma nourriture (j'ai choisi du pain). Tout ça dans un climat style Irlandais. Après deux .semaines de tourisme, ça va me faire drôle.

 

NEWS 17/06/2013

 

 

Bonjour,

Alors maintenant j'en suis au temple 62 et je viens de faire l'ascension de l'Ishizuchi, la plus haute montagne de shikoku (ce qui n'est en fait pas le cas). Je vais vous raconter. (Les photos sont dans la rubrique "Exploits").

 

D'abord, la veille je passe la journée à l'hotel pour me reposer et me préparer. Le lendemain je pars "tôt" à 8h43. D'après mon livre, l'aller-retour se fait en 5 heures. Sachant combien ces guides sont optimistes, je m'accorde 3 heures de plus pour le faire.

 

Je laisse mon gros sac à dos à l'hotel et j'emporte le nécessaire pour une journée: mon drapeau de One piece, ma moustiquaire de tête, mon chapeau de paille, mon ocarina et une parka.

 

Première déconvenue: le bus qui mène à l'Ishizuchi ne passera qu'à 10h23. Je l'attends donc pendant 1h30.

Il se met à pleuvoir, très fort.

 

Une fois le bus arrivé il m'emmène à destination, le temps de prendre le téléphérique il est déjà 11h 45. Le dernier téléphérique pour redescendre est à 20 heures.

 

Je commence alors l'ascension. En fait c'et très facile, vous avez des escaliers en bois aménagés sur le chemin qui vous emmènent jusqu'au sommet. Aucune difficulté, en dehors de monter queques 760 mètres d'escaliers.

C'est juste de la rando, pas de l'alpinisme.

 

Au bout d'une demi heure, on arrive au temple Joju. Si vous voulez manger un morceau ou acheter des provisions, c'est le dernier moment. Bien sûr, c'est beaucoup plus cher qu'au bas de la montagne.

Je décide de ne pas le faire, me disant que j'achèterais plus haut (il n'ya rien jusqu'au sommet), pour ne pas m'encombrer.

 

Je reprends alors l'ascension.

 

C'est long pour un débutant, en chemin je trouve une sorte de restaurant mais apparemment il est fermé depuis longtemps (seule l'horloge marche encore). Ca me permet néanmoins de faire une pause.

 

Il n'y a pas de problème pour faire des pauses, on peut s'asseoir dans les escaliers mais il faut faire attention de ne pas gêner les autres randonneurs.

 

De plus, quelqu'un a laissé une petite bouteille d'eau. Ce n'est pas grand chose mais ça désaltère.

 

J'ai mis ma moustiquaire de tête. Pas pour me protéger des moustiques.... mais plutôt des moucherons. Il y'en a bien une vingtaine qui volette autour de ma tête en permanence. Certains m'ont même mordu à la main. Ca m'amuse de voir les autres randonneurs, plus aguerris, devoir agiter des mains pour chasser ces bestioles qui reviennent sans cesse. Sur ce point là au moins, j'ai été mieu préparé.

 

Je reprends la marche. C'est totalement nuageux, impossible de faire de photo des montagnes environnantes.

Je rois euen sorte de chantier de cosntruction. Je me demande comment il amènent le matériel. Par hélicoptère?

Il y'a également un endroit où toute l'eau de pluie jaillit de la montagne. Ce qui me permet de me désaltérer. Au moins cette pluie aura servie à quelque chose.

 

Finalement, j'arrive au sommet. Là il y'a un hotel.

 

Je prends quelques potos de l'endroit, je plante mon drapeau de manière à ce qu'il flotte au dessus de la porte "Shinto" du sommet et je prends une photo. Ce n'est pas très beau, on voit mal le drapeau, surtout parceque ma "perche" sur lequel est accorché mon drapeau, se plie à cause du vent.

 

Ceci dit, j'ai un problème plus sérieux: il est 17 h 30, j'ai mis près de 6 heures à arriver, je n'aurais pas le temps de redescendre. Mais surtout, et c'est bien plus grave, malgré le parapluie que j'ai acheté au téléphérique et ma parka, je suis complètement trempé. Avec la température qui risque de descendre cette nuit, ça peut être dangereux.

 

Je me rends à l'hotel. J'explique mon cas, qu'il est trop tard pour que je redescende et que j'ai absolument besoin d'un abri pour la nuit. Pas besoin de dîner ni de petit déjuner, juste un endroit où dormir et me protéger du froid.

Je n'ai plus que 4000 yens sur moi (j'étais parti le matin avec 10000, mais le téléphérique (1900) et le bus (2000), le parapluie (500) plus un petit déjeuner pris avant de partir ont réduit mes moyens.

 

La nuit est normalement à 5600 yens mais vu les circonstances ils acceptent mes 4000 yens.

 

Je vais même avoir une chambre pour moi tout seul.

 

Je fais sécher mon linge sur une sorte de radiateur On me prévient que le générateur électrique sera coupé à 21 heures, ont m'informe aussi des règles concernant les toilettes.

 

Je m'installe dans le lit du haut. J'en sortirais au bout de deux heures car je suis mal à l'aise et je me prépare un lit en bas. Je dormirais beaucoup mieux.

 

Le lendemain je me lève, je m'habille. Je découvre une pièce de 500 yens dans ma poche et la donne à mes hôtes pour compenser un peu la réduction de 1600 yens qu'ils m'ont accordés.

 

Le ciel est dégagé, il n'y a plus de nuage, sauf en dessous de moi. Je prends de belles photos et.... je découvre que l'Ishizuchi n'est PAS la plus haute montange de Shikoku. Il ne monte que jusqu'à 1974 mètres. La plus haute montagne est le Tengu-Dake, juste en face qui monte à 1982 mètres.

 

Je suis déçu. Je demande si il y' a un moyen d'y accéder. On me montre alors une chaîne. En fait, il faut rejoindre le mont à partir de là.

 

Ce n'est plus de la rando cette fois. C'est de l'alpinisme. Pour débutant certes, mais vraiment de l'alpinisme.

 

Je fais une première tentative mais je renonce au bout de deux mètres. C'est difficile et effrayant pour un parfait débutant (y'a le vide autour, si vous glissez mal.... vous ne faites plus qu'un avec la nature).

 

Je vois alors un monsieur qui revient. Il n'est pas spécialement encordé ni rien. Je décide alors de retenter le coup.

 

Je finis par arriver à destination après quelques petites frayeurs, mais je ne laisse pas la panique me gagner (ce n'est vraiment pas le moment). Il y'a entre autre un passage sur des roches où on s'aggripe mais avec vue sur le vide et si vous décrochez....

 

J'arrive enfin au vrai sommet de Shikoku. Ils y'ont mis une sorte d'urne bouddhiste. J'ai amené mon drapeau avec moi et je le fais flotter au dessus de l'urne. Je prends la photo.

 

Ca y'est, le drapeau de Luffy le pirate au chapeau de paille, à flotté au dessus du plus haut sommet de Shikoku.

Je reviens. Le retour est plus difficle que l'aller,surtout le passage sur les roches.

 

Avant de m'aventurer dans cette galère j'ai demandé si il n'y avait jamais d'accident.

 

On me dit qu'il y'en a eu un il y'a trois ans.

 

De retour de l'autre côté, une dernière difficulté. Pour monter il n'y a pas de prises pour le pied, il faut se hisser à la force des bras avec la chaîne poser à cet effet. Ce que je parviens à faire fort heureusement.

 

Inutile de dire combien je suis soulagé que cet épisode soit terminé.

 

Je regrette juste de ne pas avoir pensé à me prendre en photo quand j'étais au sommet. J'ai cependant fait une vidéo des alentours, autour du sommet.

 

Je joue un petit air d'ocarina à mes hôtes, les premières notes du "sake de binks" puis je redescends enfin. Avant de partir, ils m'offrent deux bouteilles d'eau pour la descente. "I, Lohas" et "Pocari Sweat".

 

"I, Lohas", ça va, mais "Pocari Sweat" je n'aime pas du tout.

 

La descente est plsu rapide. Seulement 3 heures et demie. Je prends un max de photo maintenant que le ciel est dégagé.

 

Concernant le Tengu dake. Je pense que le chemin qui m'a donné quelques frayeurs ne comporte que peu de risques réels mais reste impressionnant pour un débutant. Seul le passage avec les roches me semblent un peu dangereux.

 

Il y'a encore une autre petite montagne derrière le tengu dake, mais bon, elle est plus basse, donc sans intérêt pour moi.

 

Une fois revenu en bas je dois attendre le bus qui va arriver au bout d'une heure 20 environ.

 

Retour à l'hotel. Je reprends mon sac et vais dans un autre hotel pour me reposer de ces deux jours avant de reprendre mon voyage demain matin.

 

Cette première montagne (ou bien deux? Dois-je compter l'Ishizuchi et le tengu dake séparément?) m'aura beaucoup appris, notamment sur la préparation au cas où on se retrouve bloqué sans pouvoir redescendre.

 

Heureusement il y'avait un hotel là-haut. SI j'avais du passé la nuit dehors, complètement trempé, ça aurait pu mal tourner (je crois pas qu'on en serait arrivé là mais faut quand même être prudent).

 

Je suis donc mieux préparé pour le Fujiyama (j'espère avoir le temps de le faire, le calendrier se ressere.).

 

NEWS 21/05/2013

Bonjour.
 

Alors avant tout, une grosse mise à jour photo. Les rubriques "Galleries", "Exploits", "Trajet", "Repas" et "Ruines antiques" ont étés enrichies.
 

Profitez en, je n'aurais pas souvent l'occasion de le faire.
 

Sinon, j'en suis au temple 37, presque à la moitié du chemin total. J'ai perdu une quinzaine de kilos, et j'ai résolu une bonne partie des problèmes qui me sont tombés dessus.
 

Il y'a des jours avec, et des jours sans. Les conditions climatiques ont changées. Quand je n'ai pas un soleil de plomb, j'ai droit au temps pourri de la région parisienne. Les gens que je rencontre sont très sympathiques, je n'ai pas encore croisé de "racaille" comme en Seine-Saint-Denis, le parcours varie et surtout, tous les jours ils m'arrivent de nouvelles expériences. Je ne m'ennuie pas.
 

Il y'a quelques jours j'ai pu réaliser un évènement "One piece", le tome 1 opposant Luffy au colonel "Morgan le bûcheron". En fait je me suis rendu dans un petit phare croisé en chemin, entouré d'arbres avec un joli petit parcours à travers un escalier envahi par les herbe et à moitié défoncé pour y parvenir. L'aventure à plein nez.
 

Evidemment je n'ai pas croisé de colonel de la marine arrogant et despotique avec une machoire d'acier et une hache au bout du bras comme dans le manga mais bon. On ne peut pas tout avoir.
 

Là, j'ai pris une journée à l'hôtel, afin de mettre mon site à jour. Je repars demain matin. Prochain exploit: l'ascension du mont Ishizuchi.

Dans cet esprit, j'ai commencé à apprendre à jouer "le Sake de Binks" avec mon ocarina. Ce sera du meilleur effet avec mon drapeau au sommet de l'Ishizuchi, la plus haute montagne de Shikoku.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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